Une erreur que je rencontre souvent, c'est le mélange UML (langage) avec UML (l'outil, que ce soit Together, Rose ou n'importe quoi d'autre).
L'utilisateur se pose davantage de question sur "comment mettre la bonne flèche" que sur "pourquoi relier ces deux classes". Il est ainsi prisonnier d'un outil qu'il maitrise mal, et donc il est dominé par l'outil.
En fait (mais c'est peut-être mon coté formateur de développeur, donc au contact avec des personnes qui ont peu/pas d'expérience en modélisation), je proposerai une approche en 3 temps.
1) Apprendre à modéliser, à s'abstraire du code, penser en terme de service rendu par l'appli plutôt que
L'outil : le papier et le crayon, avec un formalisme plus ou moins inspiré par UML ou un de ces ancètres. On est dans l'approche de cf1020, qui envoie paître le UML pur beurre.
2) Faire des petits dessins ou des analyses dans son coin, c'est bien, mais dès qu'il faut communiquer (ou reprendre ses notes, sachant que dans l'intervalle on a pu changer sa manière de dessiner), ça pose pb. Et c'est là où UML arrive sur son blanc destrier, proposant un langage *commun*.
on continue cependant avec le papier et le crayon.
3) Le papier et le crayon font des dessins "pas propre" (mais très rapides), et qu'on a du mal à les envoyer par mail.
C'est à ce moment-là *et pas avant* qu'on peut commencer à utiliser un logiciel, quel qu'il soit.
Bien souvent, passer directement à l'étape 3 conduit directement à la catastrophe. Un peu comme un enfant qui voudrait courir alors qu'il ne sait pas encore marcher à quatre pattes.
Bien sûr, il existe toujours des gens très intelligents qui comprennent la différence entre composition et agrégation rien qu'en utilisant Papyrus, mais ils ne constituent pas la majorité de l'espèce.
Yvan
qui utilise encore le papier et le crayon (ou plus exactement la fiche A5 cartonnée)
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