
Selon les prédictions d’IDC, cabinet d’analyse spécialiste du secteur, le pourcentage de grandes entreprises qui déploient du code en production chaque jour devrait passer de 5 % en 2021 à 70 % en 2025, en raison de la généralisation des pratiques DevOps matures. De plus, alors que l’émergence de Kubernetes et le développement cloud-native ont un impact disruptif sur l’automatisation et les processus DevOps traditionnels, le cabinet d’analyse estime que d’ici 2024, 35 % des entreprises ayant adopté un modèle DevOps privilégieront des processus d’automatisation GitOps mieux optimisées.
Afin d’aider ses clients à suivre le rythme de ces évolutions, Red Hat offre de nouvelles capacités qui tirent profit de Git, un système open source de contrôle des versions, afin de simplifier le développement et le déploiement d’applications au sein d’environnements hybrides multi-cloud. Le récent lancement de Red Hat OpenShift Pipelines offre un aperçu de la technologie des pipelines-as-code pour Tekton, qui donne aux clients la possibilité de définir et de gérer leurs pipelines d’intégration continue (CI) via les référentiels de données Git et de tirer parti des flux de travail GitOps pour améliorer la répétabilité, la visibilité et la cohérence tout au long du cycle de vie des applications.
Grâce au nouvel outil Tekton Chains, OpenShift Pipelines fournit désormais des capacités de signature d’image intégrées qui renforcent la fiabilité au sein de la chaîne d’approvisionnement applicative. Les développeurs peuvent également tirer avantage des espaces de nommage utilisateur au sein des pipelines afin d’isoler les outils qui nécessitent des privilèges root et de les exécuter en tant que non-root pendant le développement de leurs applications et au sein de leurs pipelines de distribution sans compromettre les fonctionnalités de sécurité.
À l’aide d’OpenShift GitOps, les clients ont de fait la possibilité de gérer leurs clusters OpenShift, leurs applications et leurs opérations de mise en conformité, grâce à des flux de travail Git familiers qui leur permettent d’automatiser, de définir et de versionner leurs pratiques de sécurité au sein d’un environnement que l'on peut facilement auditer. La dernière version inclut Argo CD 2.3, qui s’accompagne de nouvelles stratégies de synchronisations et de différenciation, d’une interface utilisateur améliorée et de performances renforcées.
ApplicationSets, auparavant disponible sous forme d’aperçu technologique, est désormais disponible partout et permet d’automatiser la gestion de multiples applications ArgoCD sur plusieurs clusters de manière stable et supportée. ApplicationSets est désormais complètement intégré à la solution Red Hat Advanced Cluster Management.
Accélérer le temps de codage grâce à des environnements de développement de nouvelle génération
Red Hat a également dévoilé ses nouveaux environnements de développement sur navigateur et sur les systèmes locaux, Red Hat OpenShift DevSpaces 3 (auparavant dénommé Red Hat CodeReady Workspaces) et Red Hat OpenShift Local 2 (auparavant dénommé Red Hat CodeReady Containers), une nouvelle génération d’environnements de développements sur navigateur et local pour Red Hat OpenShift, la plateforme Kubernetes d’entreprise leader sur le marché.
OpenShift Dev Spaces exploite OpenShift et les technologies de conteneurs pour fournir aux équipes en charge du développement ou de l’informatique un environnement de développement cohérent qui ne nécessite aucune configuration, tout en étant conçu pour répondre aux besoins en matière de sécurité. OpenShift Dev Spaces 3 s’appuie sur le travail réalisé avec CodeReady Workspaces et propose :
- un nouveau moteur DevWorkspace qui remplace le service Java REST de CodeReady Workspaces par un contrôleur Kubernetes qui s’exécute en arrière-plan du kube-apiserver, offrant ainsi une plus grande évolutivité et une disponibilité renforcée ;
- une API universelle, qui fournit une définition de ressource personnalisée (CRD) DevWorkspace Kubernetes-native et s’aligne mieux avec la gestion des ressources habituelle au sein des environnements Kubernetes. Le découplage du moteur workspace avec l’environnement de développement intégré (IDE) et les composants côté serveur du service OpenShift Dev Spaces offre un design simplifié .
OpenShift Local constitue l’un des moyens les plus rapides pour débuter la construction de clusters OpenShift. Conçu pour s’exécuter sur un poste local, cet outil simplifie la configuration et le testing et permet aux développeurs d’émuler l’environnement de développement cloud en local, tout en disposant de tous les outils nécessaires pour développer des applications de conteneurs. OpenShift Local 2 s’appuie sur le travail réalisé avec CodeReady Containers, tout en proposant de nouvelles fonctionnalités et améliorations, telles que :
- des préréglages qui permettent aux développeurs de sélectionner soit le paquet local OpenShift par défaut, soit Podman s’ils souhaitent débuter avec un environnement d’exécution de conteneur plus concentré afin de minimiser la configuration de développement ;
- des binaires plus réduits qui résultent d’un découplage du paquet machine OpenShift du téléchargement de l’outil de ligne de commande. Cela débouche non seulement sur de plus petits paquets lors de l’exploitation d’outils tels que Podman, tout en offrant aux développeurs une plus grande flexibilité afin de sélectionner les paquets qui correspondent mieux à leurs projets spécifiques ;
- une nouvelle barre d’état système qui offre davantage de cohérence et de capacités sur différents systèmes d’exploitation, tout en donnant aux utilisateurs la possibilité de visualiser et de gérer le statut d’une machine, d’ouvrir la console OpenShift, de changer la configuration ou d’accéder à des informations sur les versions rapidement.
Red Hat a également apporté des améliorations dans un certain nombre de domaines de son portefeuille développeur :
[LIST][*]Docker Desktop est désormais doté d’une nouvelle extension, disponible sous la forme d’un aperçu technologique développeur, qui permet aux utilisateurs de déployer une image de conteneur vers OpenShift ;
[*]Shipwright, le cadre extensible open source pour la construction d’images de conteneurs pour Kubernetes, offre désormais un support de volume, un plus grand éventail d’options de personnalisation et la possibilité pour les utilisateurs de construire des images depuis le répertoire local ;
[*]Knative/Serverless Functions tooling permet aux développeurs de travailler en VS Code ou IntelliJ afin de visualiser et de déployer les applications serverless depuis l’environnement de développement ;
[*]odo 3.0, un outil d’interface de ligne de commande (CLI), pour les développeurs qui écrivent et déploient des applications sur OpenShift et Kubernetes, a fait l’objet d’une mise à jour majeure qui s’est concentrée sur l’onboarding guidé, l’expérience de développement en boucle externe et l’adoption de Devfile pour garantir la cohérence sur l’ensemble du portefeuille ;
[*]Devfile est désormais un projet sandbox de la Cloud Native Computing Foundation (CNCF). L’API Kubernetes-native sert à définir des environnements de développement conteneurisés et a été adoptée sur odo, OpenShift Web Console, OpenShift Dev Spaces et divers plugins pour les environnements de développement...[/*]
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